Beaucoup de photographes ont des boîtes de vieux négatifs, diapositives et tirages qu’ils aimeraient numériser pour les rendre plus accessibles. Mais beaucoup s’étonnent par la complexité du processus et le temps nécessaire pour numériser, restaurer et cataloguer ces anciennes images. Si vous envisagez acheter un scanner diapositive, voici un très bon site que je vous recommande: scanner-diapositive.com
Dans cet article, vous découvrirez le rôle d’un scanner diapositive et quelles sont les résolutions appropriées à utiliser. Nous vous donnerons également quelques conseils pour rectifier les types de dommages les plus courants sur les anciennes photos.
Le choix du scanner
Pour choisir votre scanner, le principal facteur à prendre en compte est le type d’originaux que vous souhaitez numériser. Si vous avez seulement des impressions, un simple scanner A4 à plat fera le travail. La plupart des scanners prennent en charge une résolution suffisamment élevée pour produire des images pouvant être imprimées au format A4 ou plus. Si vous avez un mélange d’impressions, de négatifs et de diapositives, vous aurez besoin d’un scanner avec supports de film.
Il existe d’autre scanner sur le marché tel que : le scanner à plat, le scanner de film, le scanner usb, le scanner epson perfection, le scanner à main, le scanner portable, le scanner professionnel, le scanner canon et d’autre… Le plus important est de choisir le meilleur scanner diapositive afin d’avoir des photos numériques de haute définition que vous pouvez visualiser facilement sur un écran Lcd.
Un mélange d’impressions, de négatifs et de diapositives limitera votre choix aux scanners dotés d’un support de film. Les scanners avec support de film au format 35mm sont généralement moins chers. Ils le sont que ceux équipés pour numériser des films au format plus grand. La plupart des scanners standard peuvent numériser des impressions allant jusqu’au format A4 ou (8,5 x 11 pouces / 21,6 x 27,9 cm).
Les originaux plus volumineux doivent être numérisés section par section, car les scanners A3 sont très coûteux. Vous avez besoin d’un scanner diapositive avec une différence de hauteur minimale entre la lèvre surélevée autour du verre et le plateau. Il suffit de coller les coins de la photo ou de l’affiche surdimensionnée à chaque coin de la platine. Ensuite vous effectuer le nombre de numérisations requis. Laisser une zone de chevauchement pour assembler les numérisations avec le logiciel de montage.
Les spécifications du scanner à choisir
Si vous examinez les spécifications du scanner, vous trouverez des détails sur les attributs suivants, qui révèlent les performances du scanner.
1. Le Dmax
Cela représente la densité maximale à laquelle les détails des ombres peuvent être distingués. Il fournit également un bon guide pour la plage dynamique que le scanner diapositive peut gérer. Même les scanners de faible qualité offrent au moins 2,5 Dmax, ce qui convient aux originaux réfléchissants (documents et impressions). Pour numériser un film, vous avez besoin d’un Dmax d’environ 4.
2. La profondeur de couleur
Ceci spécifie le nombre de bits capturés par pixel. Ceci est lié au nombre de couleurs possibles que le scanner peut enregistrer. Les profondeurs de bits typiques sont 24, 32, 36, 42 et 48 bits. Il est bien vous recherchez une résolution en bits élevée pour numériser des originaux en couleur.
3. La résolution optique
C’est le nombre réel de pixels que le scanner diapositive peut fournir. Les scanners citent généralement deux chiffres pour la résolution optique. Le premier représente le nombre de capteurs dans la matrice de balayage et le second le nombre d’étapes dans lesquelles la matrice se déplace lorsqu’elle traverse la platine. Les deux nombres sont en pixels par pouce (ppi). Si un scanner diapositive a une résolution de 4 800 x 9 600, le tableau de numérisation contient 4 800 pixels / pouce et celui-ci passe à 9 600 lignes / pouce.
4. La résolution interpolée
Également appelé «résolution optimisée», il indique la capacité du logiciel de numérisation à « remplir » des espaces entre les points numérisés. C’est important si vous envisagez d’agrandir des images pour les imprimer ou de numériser des images de film pour les archiver. La plupart des scanners doivent offrir une résolution interpolée d’environ 9 600 x 9 600 ppi.
5. La vitesse de numérisation
La vitesse de numérisation s’évalue généralement en pages par minute (ppm). Elle se fait aussi et en fonction de la numérisation de documents bureautiques. Les photos prennent généralement plus de temps à numériser en haute résolution. Pour cela, le mieux est que vous trouvez un équilibre entre le besoin de vitesse (pour la numérisation de gros volumes) et le souci de qualité.
La préparation des vielles photos ou négatifs originaux
Les négatifs originaux sont préférables aux impressions. En effet, ils sont moins sujets à la décoloration et à la perte de résolution et conservent une plage dynamique plus large. Nous vous conseillons d’utiliser une brosse très douce et un ventilateur à air comprimé pour les nettoyer.
Vous ne pouvez faire que très peu pour réparer les dégâts physiques. Dans certains cas, les impressions déchirées peuvent être réparées pour la numérisation en appliquant du ruban adhésif à l’arrière de l’impression pour maintenir les pièces ensemble. Les négatifs coupés sont plus difficiles à réparer. Après cela, vous passez à l’étape de l’édition d’images.
Les paramètres
Les réglages automatiques peuvent être utiles aux novices et peuvent constituer un raccourci pratique. Mais ils ne peuvent pas numériser à la résolution requise. C’est à vous de décider comment utilisé les scan. Chaque utilisation a son exigence de numérisation.
Si vous avez de difficulté à décider, optez simplement pour une résolution élevée qui supportera l’impression au format A4 minimum. De nombreux scanners fournissent des aides pour définir la résolution de numérisation appropriée.
Les originaux N & B peuvent être numérisés avec le mode couleur ou le mode niveaux de gris. Le mode couleur collecte plus de données, ce qui vous donne plus de flexibilité pour manipuler l’image. Vous pouvez le rétablir en niveaux de gris après la numérisation. Notez surtout que les originaux aux tons sépia doivent toujours se numérise en couleur.
Nous vous conseillons de vous assurer que le mode source sélectionné correspond à l’original. Les images ou les articles de livres et de journaux doivent être désélectionnés et les préréglages sont disponibles dans de nombreux scanners. Toujours « pré visualiser » ou « pré-numériser » pour vérifier à quoi ressemblera le résultat final avant de valider une numérisation.
Les menus déroulants dans les interfaces de pilotes de la plupart des scanners permettent aux utilisateurs de faire correspondre les paramètres de numérisation à l’image d’origine, même en mode de base.
Les outils de numérisation
La plupart des scanners modernes viennent avec des outils logiciels. Ces outils aident à éliminer les imperfections courantes telles que les taches de poussière, les égratignures et corrige même les couleurs fanées pour une bonne qualité des images.
Ils se trouvent généralement dans le pilote du scanner diapositive. Du fait qu’elles, sont automatisées, elles peuvent ne pas « fonctionner » avec chaque image numérisée et elles augmentent systématiquement les durées de numérisation, souvent d’une minute/numérisation ou plus.
L’aperçu de numérisation (côté gauche) peut ne pas ressembler au résultat final souhaité. Cependant la plupart des pilotes de scanner fournissent des outils permettant d’ajuster la luminosité, le contraste et la netteté. Il permet de supprimer la poussière et les rayures, afin d’obtenir le résultat final présenté du côté droit de l’illustration.
Les outils les plus courants utilisés
Enlèvement de la poussière et des rayures
Dans la plupart des cas, l’outil ne fonctionne qu’avec les originaux filmés. Deux sources de lumière sont nécessaires : l’une qui enregistre les données des canaux rouge, vert et bleu, ainsi qu’une lampe infrarouge (IR). La numérisation du film se fait deux fois, une fois avec chaque lampe. La lampe infrarouge détecte les emplacements de poussière, qui sont mathématiquement soustraits de l’image RVB. Avant et après les captures d’écran montrant l’effet de la détection et du traitement de la suppression des poussières et des rayures dans l’infrarouge.
La restauration des couleurs
Ces outils « lisent » la signature du colorant dans la couche de base du film couleur numérisée et utilisent les informations pour reconstruire les valeurs de couleur d’origine. Ce processus est plus précis que le logiciel de post-numérisation qui tente de deviner l’apparence des couleurs et des tons originaux.
La gestion des grains
En effet, cet outil collecte des informations sur le grain de l’image au cours d’une numérisation puis les combine avec des informations sur la netteté et aussi sur la couleur afin de réduire la visibilité du grain dans l’image finale. Un léger ramollissement de l’image peut se produire. Dans la plupart des cas, ces outils automatisés apporteront une amélioration notable par rapport à l’original, bien que des modifications supplémentaires puissent s’avérer nécessaires pour supprimer toutes les imperfections des images numérisées.
L’affûtage
Les numérisations brutes sont toujours un peu délicates, car les scanneurs travaillent en échantillonnant les données d’image et en faisant la moyenne des valeurs. Cela tend à réduire le contraste et à lisser l’image. La plupart des scanners diapositive incluent des paramètres pour le masquage flou, un moyen courant d’appliquer la netteté à une numérisation.
La boîte de dialogue masquage flou doit contenir les réglages pour Quantité/Intensité, Seuil et Rayon, qui vous permettent de spécifier la quantité de luminosité à ajouter aux pixels de bord, la différence de luminosité pour définir un bord et la largeur d’une bordure.
Certains des outils de réglage permettant d’ajuster la luminosité et le contraste de l’image.
Les outils d’édition
Presque tous les éditeurs d’images fournissent des outils pour réparer les imperfections qui ne peuvent pas être corrigées au stade de la numérisation. Parmi ceux-ci figure des outils de clonage et de correction qu’on utilise sur des zones locales de l’image. On utilise aussi des outils globaux tels que les filtres anti-poussière et anti-rayures de même que les outils de réglage de la couleur et de la luminosité.
Les réglages de niveaux et de courbes
Les réglages de niveaux et de courbes peuvent également être utiles pour peaufiner les valeurs tonale. Ils
vous permettent aussi de corriger les valeurs de tons dans les balayages. Cependant, si les outils globaux peuvent sembler être des solutions rapides et faciles, ils peuvent compromettre le détail des images et la qualité des couleurs. Il n’y a aucun avantage à modifier les zones qui n’ont pas besoin d’être ajustées. Certains ajustements se font correctement dans un éditeur d’image. Soyez prudent avec les réglages de contraste et de netteté.
Les deux s’appliquent avec un toucher léger, parce-qu’un contraste excessif peut entraîner une perte de détail, tandis qu’une netteté excessive peut introduire des artefacts remarquables et donner un aspect granuleux aux images scannées.
Remarque finale
Il est facile de garder le plateau du scanner diapositive propre. Pour cela, il est de l’essuyé régulièrement avec un chiffon en microfibre avec une touche de savon doux. Les produits de nettoyage à pulvériser peuvent laisser des traces. La numérisation prend du temps et est relativement fastidieuse. Si vous faites le multitâche, vous pourrez peut-être faire autre chose pendant les analyses.
Avant de prendre congé de nous voici un article très intéressant que je vous invite à découvrir sur le thème « COMMENT PROTÉGER VOS YEUX DE VOS ÉCRANS? »